Une allée au Luxembourg
27 mai, 2010J’ai grandi, à l’ombre de ce merveilleux jardin.
Elle a passé, la jeune fille ,
Vive et preste comme un oiseau :
A la main une fleur qui brille,
A la bouche un refrain nouveau .
C’est peut-être la seule au monde
Dont le coeur au mien répondrait,
Qui, venant de ma nuit profonde,
D’un seul regard l’éclairerait !….
Mais non- jeunesse est finie…
Adieu, doux rayon qui m’as lui -
Parfum, jeune fille, harmonie…
Le bonheur passait – il a fui .
GERARD DE NERVAL