Archive pour mars, 2008
AU PIED DE MON ARBRE
19 mars, 2008Je regarde le paysage qui défilait derrière la vitre du TGV qui , à vive allure , m’emmenait à Poitiers. Une rivière avec nonchalance suivait son cours entre des rives pleines de verdure. La température était très douce, l’ été indien donnait à ce mois d’octobre un arrière goût de vacances, d’ici trente minutes je serai à Poitiers ; avant de partir, j’ai téléphoné l’heure de mon arrivée et Alain sera là, il demeure à Latillé, à vingt cinq kilomètres de Poitiers.
Dans ce train qui avalait allêgrement les kilomètres je me remémorais le jour où un inconnu au téléphone m’avait appris qu’il était mon cousin germain. J’ignorais tout de ma famille paternelle, une brouille survenue entre mes parents et mes grands parents avait creusé un fossé, puis la distance, la guerre, deux enfants et les difficultés de la vie, personne n’avait fait les premiers pas. J’ai mis du temps avant de contacter mes cousins, les voeux de nouvelle année, voeux sincères et j’ai fait une approche de cette famille inconnue….Alain m’attendait à la gare, après avoir récupéré sa voiture nous allons à Latillé, Louisette nous attend, après un agréable repas nous retournons visiter Poitiers.
En revenant dans la soirée Louisette m’a fait étalage des recherches généalogiques qu’elle effectue depuis de nombreuses années, c’est par ce biais qu’ils sont remontés jusqu’à nous. Petit à petit je suivais dans cet arbre les racines de cette ascendance perdue, quel gâchis ! comme j’aurais voulu remonter le temps, retrouver mes grands parents, les oncles et tantes, mon grand père avait six frères et soeurs . Je trouvais les résultats des recherches de Louisette passionnants. << Demain si tu es d'accord nous irons au Busseau, tu découvriras le pays de notre famille >> malheureusement il n’y a plus personne, tous sont partis .
Le lendemain après une bonne nuit, assez tôt, nous prenons le chemin des Deux Sèvres. J’ai découvert un pays vallonné, sauvage par endroit, vert à d’autres, le manque d’eau de pluie est très visible hélas ! Je pensais que les pommes que nous mangions ne venaient en grosse quantité que de la Normandie et bien non ! la route que nous suivons est bordée de vergers, les pommiers alignés par variété charment nos yeux, le vert des » granny « , le jaune des » goldens « , jaune orange et rouge des » reinettes « et nous regardent passer. Chez un récoltant nous nous arrêtons pensant que l’on peut cueillir nous même les fruits sur l’arbre, ce n’est pas possible, dommage ! Ces pommes partent pour Rungis et la grande distribution de la région parisienne, nous achetons un gros sac de pommes.
Je me sens attirée, en harmonie, en quelque sorte chez moi dans ce pays qui m’était totalement inconnu deux jours avant, nous étions à quelques kilomètres du Busseau, Alain nous propose de dévier légèrement de notre route, nous nous arrêtons à Faymoreau au coeur du bocage vendéen , une surprise m’attendait, eh oui en plus des pommes ! il y avait entre 1827 et 1958 des mines de charbon, cinq filons, une belle exploitation. Les gueules noires de Faymoreau venaient de Pologne, de Russie, des hommes venus des pays étrangers exprès pour descendre au coeur des puits de Faymoreau et ils étaient près de 1500 ! Aujourd’hui un musée nous fait plonger tel des mineurs dans cet univers reconstitué des « gueules noires » de la région. Près d’un musée est le village minier avec ses incontournables corons fleuris, pimpants, gais habités par les descendants des mineurs. Après la visite du musée nous allons dans la chapelle des mineurs où sont exposés des vitraux contemporains d’un artiste vivant à Faymoreau : Carmelo Tragari, ainsi qu’une exposition « le verre, expression d’art « . Après qu’un filon fut épuisé, la mine s’est spécialisée dans la fabrication du verre et de là, du coeur de cette terre, sortirent bouteilles et bouillottes et d’autres objets usuels à cette époque. Face au musée, l’hôtel des mines transformé en hôtel restaurant nous accueille, une bonne choucroute nous redonne la » pêche « . Nous reprenons notre route, arrivons bientôt au Busseau.
Des sentiments variés m’habitent, curiosité que je n’avais pas éprouvé durant toutes ces années, la découverte de lieux inconnus d’un passé perdu, d’un silence profond, pour des broutilles, que personne n’avait rompu. Aujourd’hui grâce à Louisette et Alain ce passé perdu s’éveille, renaît. Tous deux nous ont découverts sur une branche de leur arbre et sans se décourager nous ont tendu la main.
Sur la petite place du Busseau, l’église domine le bourg de sa tour carrée, servant pendant les nombreuses guerres qu’a connu le village celui-ci se trouvant à la limite de la Vendée, le sang a coulé entre les habitants : les Blancs profondément catholiques et les Républicains laÏques. Voici sur la place faisant angle avec la rue Auguste Charrot, la maison de mes Grands parents où ont grandi mon père et ses deux soeurs, ainsi que l’épicerie mercerie que ma grand-mère a tenu pendant de nombreuses années, boutique maintenant abandonnée…. Il ne reste personne de ce passé.
Avant de quitter le Busseau, une visite au cimetière s’impose, là se trouve notre famille. Le cimetière est petit, les tombes très anciènnes, pas de granit rutilant, de fioritures, c’est simple, en parcourant ses allées, je fis la connaissance , guidée par mes cousins, de ma famille …. Nous venons de nous arrêter devant une tombe faite d’un socle bas, d’une stèle surmontée d’une petite croix, sur ce monument, deux plaques, la plus anciènne :1947, mon grand-père, l’autre : 1966, ma grand-mère.
Devant cette tombe je ressens un sentiment bizarre, très fort, comme si un fil me reliait à cette femme reposant là, pourtant je ne la connais pas, mon amertume s’efface, je suis heureuse d’être au pied de sa tombe, ma pensée avec tendresse s’unit au souvenir de ma grand-mère Henriette Armandine..
Nous reprenons le chemin du retour et je sais au plus profond de mon être que je rapporte de ce cimetière un cadeau de ma grand-mère : son amour ; qu’importe le temps écoulé, nous nous sommes trouvées. Louisette m’a donné une photocopie d’une photo, prise peu de temps avant son décès,, quand je regarde cette photo, je pense qu’il n’est pas trop tard, nous sommes unies ….. je suis remplie de reconnaissance et d’affection envers mes cousins qui grâce à leur ténacité ont permis ces retrouvailles entre le présent et le passé, ce fut un moment de pure joie, de bonheur……..
ETHANE
BOUT DE CHANCE.
8 mars, 2008
Léa est là, dans cette maison, pour un week-end prolongé. Ses amis lui ont remis les clés avant de partir,elle est déjà venue leur rendre visite et aime cette longère centenaire en briques rouges recouverte en partie de vigne vierge. L’intérieure, c’est un mélange de poutres mal équarries, de murs blancs avec une imposante cheminée noircie par le temps. Aucune braise ne l’anime aujourd’hui, la journée est clémente, le soleil pointe son nez sous les rayons du soleil.
Après un repas vite expédié, fatiguée, Léa décide de monter à l’étage où se trouve la chambre qui lui est allouée. Les chambres, trois en tout, sont vastes et douillettes. Entre les poutres des murs, le tissu donne un aspect cocoon. Léa regarde la télévision bien installée dans son lit quand un bruit la fait sursauter. Un bruit furtif mais présent.
Elle n’est pas très rassurée de se trouver seule dans cette grande maison. Les battemente de son coeur s’accélèrent, elle reste figée attendant que le bruit recommence. Le danger rôde autour d’elle, elle sort de son lit et, l’oreille aux aguets, se retrouve dans le couloir. A l’étage, rien ne bouge. Avec précaution elle s’engage dans l’escalier et le descend marche par marche. La peur l’envahît… que faire ? Derrière la porte qui la sépare des deux grandes salles, un bruit feutré est perceptible. Quelqu’un se trouve là !!!
Ciel ! Elle a oublié de mettre l’alarme, elle est paralysée. Bon se dit-elle, la peur n’évite pas le danger et si danger il y a autant le contrer dans l’action. Elle pousse la porte. Pas un bruit ! Tu deviens parano dit-elle tout haut, histoire de se donner du courage.
A tâtons, elle avance en direction du lampadaire, premier point d’oû peut venir jaillir la lumière. La première pièce ne présente aucune anomalie. Sur une des deux marches qui mènent à l’autre pièce un morceau de corde est posé. Elle est certaine qu’il n’y avait rien avant qu’elle monte se coucher.
D’oû vient cette corde ? En tout cas elle n’est pas là pour la rassurer. Léa prend soin de ne pas marcher dessus.
Le rideau ! le rideau qu’elle avait coulissé devant l’immense porte-fenêtre est ouvert. Est-elle en train de perdre la tête ? Le jardin, très vaste, est d’un blanc immaculé, la lune jette une lueure blafarde sur la terrasse. Elle s’imagine un dangé caché dans cette blancheur, la météo n’avait pas prévu de changement de temps, il faisait si beau ce soir…
Léa ouvre la porte fenêtre, chausse les sabots qui servent par temps de pluie à aller dans le jardin ; la neige pénètre dans les sabots, ce n’est pas un rêve. Le froid de cette neige glace ses pieds, bientôt elle patauge dans les sabots, les enléve et revient à l’abri dans le salon et regarde dehors. Ses yeux supportent avec difficulté cette clarté éblouissante dégagée par cette neige.
Quand ses yeux s’habituent, elle aperçoit dans le jardin enneigé une silhouette d’homme qui s’éloigne lentement. Ses pieds nus ne laissent dans la neige que de légères empreintes comme s’il ne faisait que l’effleurer. Léa n’en croit pas ses yeux et fixe, abasourdie, cette apparition. Comme s’il sentait ce regard sur lui, l’homme se retourne et lui fait un signe amical de la main. Léa ne bouge pas, hypnotisée… Autour du cou de l’homme et pendant sur sa poitrine, elle découvre une corde avec un gros noeud… Une corde de pendu…
Le lendemain, ses amis sont de retour. Léa n’ose raconter la folle nuit qu’elle vient de vivre, c’est tellement bizarre.
- Tiens dit Patrick. D’où vient ce bout de corde ?
Léa décide alors de raconter sa nuit fantastique. Réjane et Patrick se regardent incrédules.
La journée s’écoule tranquillement, le soleil est là, ses rayons caressent les premiers bourgeons, les primevères. La neige de la nuit a disparu avec l’aurore.
- Ce soir, dit Patrick, Monsieur et Madame Calot viennent prendre l’apéritif avec nous, ce sont nos voisins, ils sont ici depuis trois générations. Tu verras Léa, ils sont très sympas.
En effet les voisins sont avenants. Réjane a préparé toutes sortes de petits canapés et des feuilletés. La conversation va bon train. Le voisin est dans ses souvenirs :
- vous savez, je connais cette maison depuis très longtemps, mes parents, mes grands-parents et la génération d’avant habitaient notre maison. Votre longère faisait partie d’une exploitation agricole, mon grand-père m’a raconté que, tout gamin, il venait ici, il s’asseyait sur une des marches et le locataire de la maison lui coupait les cheveux… Quand il a été plus grand, il lui racontait des histoires sur la vie des agriculteurs qui vivaient dans cette maison. Il y avait du bétail et des champs cultivés, dit-il un jour à mon grand-père, tout en lui coupant les cheveux, le travail ne manquait pas, des journaliers étaient embauchés et vivaient ici. Un soir après leur travail, ils avaient trouvé un des jeunes journaliers pendu à cette poutre là, au-dessus des marches, personne n’a su pourquoi ! Un moment de découragement, ces journaliers n’étaient bien souvent que des gamins…
Monsieur et Madame Calot partis, les trois amis restent muets de stupeur. Ils mettent un peu d’ordre dans la pièce, Léa ramasse le bout de corde toujours sur la marche. Elle trouve un morceau de papier où seul ces mots sont inscrits…. Bout de corde …..Bout de chance…
ETHANE
ESCAPADE EN ARMOR.
C’est l’heure du thé, avec mes amies nous arrêtons les modalités de notre voyage en Bretagne.
Le vendredi sur le parking des tennis le car est là, départ 6heure 30, nous chargeons les bagages, j’ai eu du mal a choisir les vêtements a mettre dans ma valise.
La Bretagne est une région réputée pluvieuse, alors pull chaud ou plus léger ? Je n’ai jamais mis les pieds dans cette région de France.
La méteo nous rabâche sans arrêt une dépression, une zone de pluie venant de l’ouest.
Bien ! nous sommes tous là installés confortablement, dossiers hauts, table de milieu, nous pouvons partir.
La route puis l’autoroute ne sont pas encore encombrés » c’est cool » comme dit mon petit fils.
Je fixe au-delà de la vitre la nuit sombre, Il faut attendre que le jour se lève pour apercevoir le paysage.
Je papote avec ma voisine tout en suçant mes minuscules pastilles contre le mal des transports.
Enfin ! le jour se lève une clarté encore timide entoure le car, le paysage commence a se dessiner, Philippe le mari de Marcelle, le plan de la bretagne sur le nez dort, un léger ronflement fait vibrer le plan sur son visage.
Nous roulons depuis plus de deux heures, le chauffeur se gare sur le parking, sécurité oblige imposée par sa compagnie.
Une supérette nous tend les bras, comme une nuée de moineaux nous sortons du car et partons à l’assaut du magasin, nous achetons des boissons et quelques douceurs, hop! dans le car nous reprenons notre route.
Notre guide nous donne un aperçu de ce qui nous attend pendant ces trois jours, 11h30 nous avons bien roulé ! Voici l’hotel << les Alleux >>. Les Alleux étaient au 18 ème siècle les terres qui ne rapportaient rien.
Nous sommes accueillis à l’hôtel et dirigés vers une grande salle ou nous attend notre premier repas, pendant ces trois jours nous avons eu des menus a hautes calories et des recettes superbes…..Quoique ! la pintade faisait penser à un cheval de course la cuisse longue et mince tout dans le muscle, j’ai fini par y mettre les doigts, pas moyen de s’en sortir avec couteau et fourchette. Après le repas, embarquement rapide ! et en route pour saint Malo. Sous le ciel bleu les remparts et le port avaient belle prestance . C’est le premier habitant, au VI eme siècle nommé Mac Loow un moine gallois qui donna son nom à la ville de saint Malo.
Près de la porte saint Pierre se trouve toujours l’ancien chenil des chiens du guet qui gardèrent la ville pendant plus de V siècles.
Avec Philippe Marcelle et Josiane nous attendons le petit train, pour la visite de saint Malo…….Les autres vont sur les remparts. Le petit train accoste, trois wagons ! c’est suffisant..Nous nous apprêtons a monter quand une ruée telle les oies du capitole nous repousse, le petit train emmène ce groupe et nous retrouvons notre mur pour une attente de trente minutes, je prie saint malo et les autres d’exterminer les groupes qui loucheraient sur notre train. Enfin installés, nous roulons à travers la citée corsaire, par ces petites rues pavées, nous y retournerons plus tard faire les boutiques.
Nous rentrons en passant par Cancale, petit port de pêche devenu le principal centre de l’ostréiculture.
Nous stoppons une demie heure pour les amateurs d’une dégustation d’huitres arrosée d’un bon vin blanc de pays, le prochain repas à l’hôtel est très près il est déjà tard, les huitres attendront une autre occasion d’être avalées.
A notre retour aux Alleux, un cocktail de bienvenue, un agréable repas nous ravigote, ensuite nous avons rejoint nos chambres pour un repos mérité……cette première journée fut riche et bien remplie. Le lendemain petit déjeuner sous forme de buffet, les yeux en retiennent plus que l’estomac.
Nous prenons ensuite la route vers Dinan, notre guide nous conte l’historique de cette cité médiévale, les ruelles sont pavées et luisantes, par temps de pluies, il faut sûrement bien s’accrocher et éviter la glissade.
Nos yeux découvrent les remparts, le chateau, les maisons à colombages; ces maisons sont en granit gris foncé, pour ma part je ne suis pas emballée, cela les assombries, les toits sont en pentes, très plongeant et en ardoises, cela donne un aspect triste, c’est original.
A Dinard, la plus importante station balnéaire mondaine du 19ème siècle, nous découvrons les belles villas témoins de cette belle époque, mais en granit sombre, certaines en granit plus clair ou rouge me paraissent plus sympa, d’autres me font penser au chateau de barbe bleu ;
La plage est belle, et je l’ai vu ! de mes yeux vu une dizaine de baigneurs s’ébattaient dans l’eau, qui malgré le temps clément et le ciel bleu ne doit pas être très chaude.
Nous continuons vers saint Lunaire et le panorama du Décollé.
Retour aux Alleux…repas soirée animée, le folklore ! c’est pas mon dada, d’emblée la musique était trop forte, les binious me prennent la tête, bientôt le charme opère , les danses sur un rythme endiablé, les airs joués des danseurs et musiciens souriant, plein de joie ont entraîné les groupes autour des tables. Vers la fin du spectacle tous sont sur la piste et dansent
Puis c’est la désillusion ! le Mont st Michel n’est pas inscrit au programme, le ciel de Bretagne » au figuré » se couvre, nous allions visiter pendant trois heures à deux kilomètres de la côte les pêcheries de la Chapelle st Anne , qui permettent à marée descendante de récolter le poisson dans le Bachon, des méduses et quatre malheureux petits poissons gros comme des alevins que le pêcheur remet dans le Bachon pour les groupes suivants, la visite se fait en train marin monté sur des grosses roues. La balade parmi les bouchots pour nous fut morose, nous apercevions le Mont st Michel au loin à 14 kms.
C’était comme un mirage….les bouchots nous avaient volé le Mont st Michel.
Le retour à l’hôtel se fit avec regret…….un groupe de Belges très sympa de l’hôtel m’apprit que le matin ils étaient au Mont st Michel, la conversation faisait rage ! pourquoi nous n’y étions pas allés, le voyage reposait pour tous, sur cette visite. Notre guide surpris la scène et me demande il y a un problème ? Non ! tout est parfait juste un immense regret, je ne reviendrais peut être jamais en bretagne admirer le Mont. Le soir au repas notre guide et la responsable de notre groupe sont venues cuisiner notre chauffeur, afin qu’il accepte de changer le programme du dimanche matin avant le retour. Notre chauffeur originaire de Saint LO dans la manche, se sentant en tant que Normand un peu propriétaire du Mont st Michel accepte.
Le lendemain, nous mettons le cap vers notre rêve, l’eau cernait le Mont st Michel et recouvrait les parkings.
C’était magnifique et assez rare, peu de personne ont la chance de voir le Mont immergé.
Sous un ciel très bleu, nous étions heureux et c’est avec gratitude que nous avons dit adieu à notre guide elle nous avez bien encadré, et plus tard à Orsay à notre chauffeur.
Ce fut un beau voyage !!!! cela restera un beau souvenir.
ETHANE
POESIES DE MORINE
8 mars, 2008
» LE COUCOU «
Chut ! écoutez…entendez-vous !
Ce joli cri qui vient vers nous
Dans les premiers jours du printemps
Du haut des chênes majestueux
Il lance son appel joyeux
Coucou! coucou!
Loin l’hiver s’est enfuit, avec son froid, ses jours gris
Laissant la place au printemps
De son cris souvent moqueur
Il salue le grand vainqueur
Coucou! coucou!
Timidement de sa cachette
Sort la douce violette
De toute part résonne heureux
De nos oiseaux le chant joyeux
ETHANE.
« LE VENT «
Tu courbes sous ta force
Les blés, l’herbe des champs
L’arbre sous son écorce ploie aussi doucement
Tu fais courir sur l’eau des milliers de frissons
Et chasses le soleil en d’autres horizons
Tu mugis dans la grange et hurles sur la lande
Te calmes brusquement.
Quel est ton nom ?
Le vent !!
ETHANE
« CHIENS ET CHATS »
Je suis Mitsy, cocker à pédigré !
Gentille, bien élevée
La gueule, par deux longues oreilles, encadrée
Les yeux tristes, mais éveillés lorsqu’on me sert ma patée.
Je coule des jours heureux dans un pavillon de banlieue.
Tous les soirs, je vais promener mon maitre le long des futaies.
Dans la mare du bois, je saute et je m’ébats.
Et pourtant, un rêve je poursuis.
Un instant, serrer de près Miky.
ETHANE
» La Tarte «
Dans un puits de farine, je mélange les oeufs
Le sucre et la vanille, je sale un peu.
Un sachet de levure, je laisse reposer
Ma pàte dans la tourtière foncée
Je dispose les pommes en quartiers.
Ma tarte doucement, va dorer
Avec les enfants régaler.
ETHANE
« VERNISSAGE »
Dans un désordre organisé
Au mur ils sont accrochés, Jeune fille au fin visage
Ici et là un paysage, Voici, une nature morte
Des fleurs de toutes sortes
Le magnifique sous bois
La neige couvrant les toits
C’est aujourd’hui « le vernissage »
Le peintre guette sur les visages
La gloire ou l’obscurité
Que sa peinture va reflèter.
ETHANE
» LE CLOWN »
Il nous fait rire, quand il pleure !
Et que son visage grimace
Mimant une grande douleur.
pour nous il fait des cabrioles
La vaisselle, il casse
Par son ami, se fait rosser
Sous ce masque bien souvent
Se cache, un coeur excellent.
ETHANE
» BOUTON DE ROSE «
Avez-vous vu plus belle chose
Qu’un délicat bouton de rose
Plein de senteur parfumée
Pétales couverts de rosée
La tige piquante penchée
Il représente « la beauté »
ETHANE
« L’HORLOGE «
L’ horloge de grand-mère
Egraine à tout instant
L’heure douce ou amère
Ainsi file le temps.
Celui de notre enfance
De nos rêves charmants
Le balancier, de sa cadence
Nous pousse lentement
Vers nos premiers cheveux blancs
ETHANE
Bonjour tout le monde !
7 mars, 2008Bienvenue sur Unblog.fr, vous venez de créer un blog avec succès ! Ceci est votre premier article. Editez ou effacez le en vous rendant dans votre interface d’administration, et commencez à bloguer ! Votre mot de passe vous a été envoyé par email à l’adresse précisée lors de votre inscription. Si vous n’avez rien reçu, vérifiez que le courrier n’a pas été classé par erreur en tant que spam.
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